12 septembre, 2017
8 h 00 min
INSP Abidjan Côte d'Ivoire,

Alors que la maladie du diabète de type 2 se répand dans le monde, les cliniciens se retrouvent confrontés à de nombreux défis dans le traitement d’une population de patients de plus en plus diversifiée variant en âge, en comorbidités, et en statut socio-économique. Les thérapies traditionnelles orales visent à corriger les anomalies physiopathologiques classiques du diabète de type 2, à savoir la résistance à l’insuline et l’insulinosécrétion déficiente de la cellule bêta. Cependant, la dysfonction de la cellule bêta ne se limite pas à ces deux anomalies. Un autre phénomène anormal dans le fonctionnement de la cellule bêta ouvre la voie à une nouvelle option thérapeutique, celle des mimétiques de l’incrétine. Cette classe de médicaments qui s’adressent à l’un des aspects de la physiopathologie du diabète de type 2 les moins connus, soit le déficit en glucagon-like peptide-1 (GLP-1).

Les mimétiques de l’incrétine sont des peptides découverts pour corriger cette déficience. Ils sont administrés soit par injection sous-cutanée ou par voie orale (inhibiteurs de la DPP-4). Ils ont une efficacité prouvée en monothérapie et en combinaison associés aux autres classes. La prise en charge ambulatoire du diabète dans notre pays reste encore l’apanage des services spécialisés. Cependant, ce nouvel arsenal thérapeutique disponible pour les praticiens en Côte d’Ivoire reste peu prescrit.

Fort de ce constat, la présente activité de développement professionnel continu a été initiée dans le souci d’améliorer l’usage des inhibiteurs de la DPP-4 par les spécialistes, animateurs des centres spécialisés de prise en charge du diabète et membres de l’Amicale des Endocrinologues-diabétologues de Cote d’Ivoire (AmECI).

 

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