13 avril, 2018
14 h 30 min
INSP Abidjan Côte d'Ivoire,

Alors que la maladie du diabète de type 2 se répand dans le monde, les cliniciens se retrouvent confrontés à de nombreux défis dans le traitement d’une population de patients de plus en plus diversifiée variant en âge, en comorbidités, et en statut socio-économique.

Le Ramadan commence dans quelques jours. A cette occasion, la plupart des pratiquants consomment deux repas par jour. L’alimentation est généralement hypercalorique, riche en aliments traditionnels gras et sucrés, et pauvre en fibres. Les principaux risques encourus par les patients diabétiques sont les suivants : hypoglycémie, hyperglycémie, acidocétose, déshydratation et thrombose. En dépit de ces risques potentiellement important, une majorité de patients diabétiques musulmans suivrait le jeûne du Ramadan. Il y a donc une nécessité pour les professionnels de santé de mieux prendre en compte cette pratique afin de pouvoir aider les patients à faire un choix éclairé, les conseiller adéquatement s’ils décident de jeûner et proposer des solutions et un accompagnement adapté à chaque situation sur le plan médical et culturel.

Parler du diabète sur le plan médical et religieux à quelques semaines de ramadan intéresse les médecins ivoiriens assurant le suivi des diabétiques, car la question des vertus (et impacts) du jeûne sur la santé de ces patients revient tous les ans à pareille époque.

Fort de ce qui précède, cette 3ème édition de journée thématique a été initiée dans le souci d’améliorer la prise en charge du diabétique jeuneur par les spécialistes, animateurs des centres spécialisés de prise en charge du diabète et membres de l’Amicale des Endocrinologues-diabétologues de Cote d’Ivoire (AmECI).

 

 

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